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Tu es ille vir Tu es cet homme Tu quoque fili mi... Qui ne connaît ce cri d'horreur, d'indignation et de surprise que clama Jules César au moment où son propre fils - adoptif - levait la main sur lui ?
Mais remontons quelques heures en arrière...
Une poignée de sénateurs excédés par les manières peu régulières de Jules César, déjà imperator à vie, craignent pour leur privilèges. Ils le soupçonnent de vouloir renforcer son pouvoir au détriment de l'assemblée dont ils font partie. Cassius et Brutus, neveu de Caton et fils de cœur du général qui l'avait prit en affection décidèrent du sort du dictateur.
Les sénateurs, au nombre de vingt cinq, réunirent une cellule de crise au cours de laquelle ils poussèrent Brutus dans ses retranchements, celui-ci devait porter le coup fatal, un coup définitif et sans rémission. Brutus réalisait mal la situation, était dans l'expectative, doutait encore face à une décision déjà précédemment entérinée. Il le savait, César l'aimait comme un père. Sous la pression de Cassius et à l'instigation de tous les autres participants et initiateurs du futur drame, alors que César qui venait de traverser le forum pour se rendre à la réunion programmée allait franchir la porte du sénat, dans un même cri d'une intensité portée à son comble lancèrent à Brutus :
Tues... et ils le virent !
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