"A bas Bush!"... ?

       Ce n'est pas du tout ce que vous croyez. En fait il faut revenir à l'historique des faits et méfaits du pitoyable Iznogoud et de son brave maître le Grand Vizir.

       Un jour Iznogoud, toujours prêt à torturer insidieusement son sérénissime employeur, ne trouva pas mieux que de planquer – on ne sait où - toutes les savates, chaussures de ville, bottes de sept cents (le Grand Vizir n'est pas un ogre mais moult fois plus rapide, ce qui peut paraître surprenant quand on connaît le lymphatique Oum Pah Pah ) lieues et autres charentaises de ce dernier.

       Et l'on vit le malheureux Grand Vizir arpentant les couloirs de son palais sur la pointe de ses fragilissimes pieds NUS à la recherche de ses si indispensables enveloppes cotonneuses dont le manque momentané lui faisait, Oh! Combien…défaut, c'est le moins que l'on puisse dire.

       Ainsi errait-il de couloirs en couloirs depuis sans doute des heures, ou des jours, ou même des lustres, l'histoire est intemporelle, lorsque tout à coup, au détour d'un sentier, trônant (forcément) entre deux chandeliers en or massif (c'est pour le standing) sa plus belle paire de poulaines qui à l'époque ne s'appelaient d'ailleurs pas du tout ainsi.

       A la vue de ces inattendues, étonnantes et surtout sublimes retrouvailles, un cri jaillit  du plus profond de son âme et de son estomac :

                                                                               Ah !    Babouches !

Comme quoi il ne faut surtout pas croire systématiquement ce que prétendent ou semblent vouloir expliquer certains médias qui, dans leur traduction phonétique, nous fourvoient en mêlant le nom de quelque responsable du continent Nord Américain avec les godasses d'un grand ponte imaginaire.

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