Qui est-ce ?

                         MELPOMENE

THALIE

 ACCUEIL

 

 

Langue Française

La Saga du H aspiré

Abracadabrantesque

 

Mots rares ou oubliés :

Textes de A à L

Vocabulaire (A-L)

 

Lettres du Liban

 

Locutions latines 

 

Sans mobile apparent 

 

 

Humour et fantaisie

Le "Défasé"

Journée fofolles

Dacmania

Mites au logis

Babouches

S a n s     M o b i l e     A p p a r e n t

      

I have a dream...

                      

                    Monday, October 26, 2008 10:25 AM 

I have a dream...

 

Yeah, my dear, j'ai fait un rêve !

Un rêve... des rêves. qui d'une nuit à l'autre s'invitent et s'inventent.

Toujours étranges et communs à la fois, surprenants et ordinaires, avec un mélange de réalités, de situations abracadabrantes, de faits tangibles et insaisissables, de moments on ne peut plus clairs avec des histoires aux contours logiques st subitement flous et incohérents... morphing permanents des personnages et des objets... que le réveil disperse régulièrement dans un brouillard épais ou fluide. On voudrait s'y accrocher, que cela continu ; un sentiment d'insatisfaction émerge... c'était un rêve... aux accents subliminaux et psychédéliques...

Et pourtant, quelques bribes parfois, une anecdote, resurgissent tout-à-coup de ces brumes nocturnes, parfois précises souvent incomplètes.

 

Voici quelques lambeaux, bien entendu sans suite et toujours farfelus, arrachés aux limbes vaporeuses et ténébreuses de Morphée, et au fil du temps... intemporel.

 

  • Aujourd'hui, ou plutôt cette nuit, les instances locales de mon cher pays, Noglan pour ne pas le nommer, m'ont bombardé photographe de service (coïncidence sans doute et objet déclencheur de ce rêve, j'imagine: je possède depuis peu un nouvel appareil photographique) pour couvrir la manifestation annuelle du comice agricole... la foule des grands jours au milieu du bétail. Invité dans une maison, j'ouvre la porte de sortie et flashe un carré de veaux parvenus sur le perron de l'habitation... un moment passe, je me retrouve dans un banquet. Que fête-t-on? Rien à voir avec le sujet précédent mais l'environnement semble identique. Une amie d'enfance "arrose" la médaille que viennent de lui attribuer les autorités : les palmes académiques pour son parcours professionnel sachant qu'elle a passé sa vie à garder des enfants chez elle, donc rien à voir avec les palmes académiques ! Mais on parle bien de médaille, laquelle se transforme en médaillon façon ceinture de boxeur qu'elle porte à la taille... Heureux, son père Jeepé... qui n'est pas son père - je le sais - fait les honneurs de la table... qui disparaît dans la blancheur ouatée de l'aube... Arrêt sur image... sans doute le réveil.

 

  • Espace sidéral et interstellaire, une voûte oppressante et irréelle à la fois, couleurs de cuivre et de plomb, immensité confinée et sans limites, le tout figé dans une atmosphère éthérée... Au milieu de ce no man's land sans toit ni fond, une automobile en lévitation et un couple à proximité. Je sens qu'ils ont froid, ils savent que la solution pour se réchauffer un peu serait d'entrer dans la voiture. Mais ils n'y rentrent pas... FIN

 

  • Cette nuit il fut fait allusion à la cantate 952.2.1... cantate imaginaire?  D.952 fugue en Mi mineur de Schubert... rien à voir... ce n'est pas une cantate.

 

  • ... de l'eau, de l'eau partout; tout le territoire français est recouvert d'eau, mais raisonnablement, environ vingt centimètres. Et moi je marche dans cette eau; avec mes bottes en caoutchouc je marche et je traverse tout le pays (des bottes de sept lieues sans doute !). J'arrive dans une région - ce qui semble être MA région - entre deux rangés d'arbres et sur ma gauche j'aperçois à deux cents mètres un espace hors d'eau genre bâtiments de ferme; une longère et une cour à sec. Un chien au milieu heureux et qui attend son maître; dans la salle à manger du corps de bâtiment un feu. Un feu, mais pas dans la cheminée, au milieu de la pièce, et qui grandit, grandit... sans mettre le feu à la maison... Feu qui s'évanouit non avec l'eau, mais avec le réveil.

 

  • Je suis dans un hall. Oui, ce doit être moi, Pol. Un hall, ou plus exactement devant une immense verrière - mais à l'intérieur - genre façade de gare ou usine. J'ai dans les mains une paire de godasses ( je n'y peut rien, c'est le terme utilisé). Et je jette ces godasses en direction de cette verrière; plus exactement je tente de les jeter dehors à travers une grande baie ouverte à la gauche de l'ensemble vitré... mais désespérément, les godasses prennent systématiquement la direction de la verrière et retombent (sans doute... car il y a toujours un doute) à mes pieds. Et je recommence, je recommence, recommence... Le mythe de Sisyphe ?... Surtout, pas d'interprétation !

 

  • Un chemin creux, pas spécialement bien entretenu, de l'herbe, des rigoles retenant des flaques d'eau. De chaque côté un talus, on devine des champs au-delà de haies éclaircies. Je marche dans ce chemin et, aussi surprenant que cela puisse paraître je cueille des haricots verts dans un rang plus ou moins régulier qui coure dans l'herbe sur la droite du sentier, parfois des haricots verts, parfois des mi-secs !... et ce sont des haricots de l'année précédente ! Miracle d'une imagination onirique... Je longe ce chemin et soudainement suit interpellé sur ma gauche, dans un terrain en surplomb, par une de mes tantes qui me demande si je peux lui rendre un service : l'emmener chez le garagiste (elle qui n'a pas de voiture) pour réparer son véhicule ; elle aura en "récompense" un œuf dur pour calmer sa faim apparemment persistante... faim... pardon, FIN... je me réveille...

 

  • Une salle. Une salle de spectacle. Quelques personnages parmi lesquels Pol (forcément dans le coup. Ce sont ses rêves tout de même!). Les personnages, au nombre de quatre ou cinq... parfois dix selon l'évolution du temps, semblent en conciliabule en bas à droite de cette salle qui est complètement vide de spectateurs. L'un d'entre eux est très attentionné devant une toute petite balance type "Roberval" et il pèse. Quoi ? Mystère. Il pèse et paraît trouver l'équilibre des éléments indéfinissables mis en balance... A une distance aléatoire de ce groupuscule fluctuant, le long d'un mur, un escalier accédant à la scène de la salle; sur le côté de l'escalier, de gros anneaux fixés depuis le bas jusqu'en haut, à distance régulières comme les marches... Un individu (je ne vois plus la tête qui permettrait son identification) gravit d'un pas leste avec une impression d'apesanteur non pas les marches de l'escalier, mais le support des anneaux qu'il effleure de ses pieds nus. Il porte dans une main un arrosoir ! Au bout de sa course il verse de cet arrosoir un liquide ayant l'aspect du plomb en fusion sur une autre balance "Roberval" de plus grande taille... Là sans doute le réveil interrompt le cours des événements. Difficile d'imaginer la suite...

 

  • La maison de mon enfance. Plus exactement la cour qui la longe devant et sur le côté droit. L'exacte réplique de cette cour où s'ébattaient les enfants que nous étions voici... au moins... ou plus, ou moins... Dans cette cour, des travaux. Est-ce de l'archéologie ou une construction en cours? Devant la façade deux petites tranchées... sur le côté également... et à l'intérieur de ces tranchées le début d'un mur, genre brique... ou peut-être des fouilles correspondant à quelque découverte de constructions gallo-romaines enfouies depuis des siècles...? Allez savoir... Et sans transition on abandonne ces travaux pour tomber en arrêt devant des niches à lapin réhabilitées. Vous savez, ces niches en kit fabrication Doizon achetées par notre mère dans le but d'améliorer notre entreprise de cuniculiculture...projets de lapins angoras... vente de poils et de peaux... et amélioration de l'ordinaire dans nos assiettes ! Et ces niches trônent là, à nouveau, rénovées, au fond de la cour, côté jardin sous le seringa et les lauriers sauces... L'appel du ventre peut-être ? Le réveil ne permet pas de gloser ni de déduire quoi que ce soit...

 

  • Deux demoiselles, plutôt mûres... d'un âge incertain mais paraissant jeunes à certains moments !... Bien mises et campées dans des toilettes 1900 qui leur vont à ravir, style ladies Chatterley...Toutes deux, assises sur un banc. Et elles chantent... quoi ? Je n'entends pas leurs mélodies... La journée sera-t-elle enchantée ?

 

  • Un lacet. Un stock, ou  mieux, une réserve de lacets tricolores (bleu - blanc - rouge) et d'une taille impressionnante. J'en prélève deux... en prévision de... de quoi...? On en saura pas plus.

 

  • Je vois un petit homme, court vêtu. Il est en short. En fait ce petit homme devient un nain... son visage se précise. Mais oui, c'est bien lui : Lee Marvin... !!!

 

D'autres rêves en perspective viendront sans nul doute alimenter cette page*. L'imagination diurne parfois en panne se trouvant avantageusement relayée par ces évasions nocturnes aux mirages hallucinés de phantasmes utopiques à la réalisation... impalpable, impossible !

 

* 

     NON ! Elle est déjà trop longue...                                                                                  

                                                                                                              Pol Tergeist

 

 

 


 
                                   Copyright   Courrier Pol Ernaz  

Polernaz: Tragicomédien - Langue Française : La Saga du H aspiré  - Abracadabrantesque  -  Mots rares ou oubliés : Textes de A à K - Locutions latines

  Lettres du Liban -  Sans mobile apparent :  Correspondances... sans gare - Humour et fantaisie : Le "Défasé"   - Journée fofolles   -  Dacmania -

  Mites au logis   Babouches  - Versifications - Photos Insolites  -  Chansons :  "La Cocaille"  -  Devoir de Mémoire :   Journal d'un appelé -  Lettre d'Algérie  -  Famille Dandé