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 Samedi 13 Janvier 2010 23:37

 

Réponse en forme de boutade à deux haut-alpins qui  derrière la grille de leur insuffisance réclament à corps et à tue-tête quelques cacahuètes du fruit de mon imagination pour alimenter leur esprit momentanément stérile.

NON RIEN DE RIEN...                          

 Réplique en acrostiche

 

Voilà, c'est décidé demain vous n'aurez rien.

Tout juste ce matin j'en parlais à mon chien

(Il sait, il me connaît, je suis homme de bien)

Mais pourquoi faudrait-il, combien de fois, combien

Leur donner à dessein comme un pain quotidien

Ce qu'ils n'attendent pas? Le choix est cornélien !

 

Je pourrais, il est vrai, comme un bon comédien

Continuer encore à leur parler de Gien

De la chasse aux canards ou des rois capétiens,

De mes souliers vernis, de mon bonnet phrygien,

D'ambassade inventée auprès de Tertullien

Ou de je ne sais quel document basochien.

 

Je pourrais leur conter mes exploits aériens

Supposés, ma balade en pays chérifien

Du côté d'Ouarzazate et comment j'en reviens…

En esprit; dire que l'autre jour un indien

Petit, maigre et bossu s'appelant Cyprien

M'a vendu pour deux sous et trois ronds un saurien

N'ayant plus que huit dents mais parlant l'italien !

 

Je pourrais affirmer que passant par Amiens

J'y ai vu, je le jure, un bateau vénitien

Qui traversait la Somme chargé de galériens.

Et, tenez, hier au soir, avec des miliciens

J'ai fait le coup de feu rue Colonel Fabien

A Paris : et nous avons occis… un martien !

 

Attendez, l'autre jour avec Yves et Damien

- Ne le répétez pas il est végétarien –

Nous étions tous les trois avec un paroissien

Drôle, facétieux, un judéo-chrétien,

Qui plus est, spécialiste des puits artésien.

Il parle de Zénon et autre stoïciens

Diogène et sa tonne (de Plutarque il s'abstient)

Et sans autre procès, les met – ce n'est pas bien –

Dans son puits ! Procédé ambigu, kafkaïen !

Nous avons coupé court et rompu l'entretien.

 

Je pourrais conférer sur les ports égyptiens

Défendre et célébrer l'emploi du grec ancien

Susurrer des tirades aux accents proustiens

Pourquoi pas shakespearien, parfois baudelairien ?

Et réciter des vers devant un parisien…

Il ne comprendrait pas… ils sont trop danubiens !

 

Et, allez ! Je l'avoue je fais le magicien.

Pour avoir transformé un zélé stalinien

Un bouffeur de curé, un étouffe-chrétien

En dévot convaincu et docte augustinien !

Exploit qui vit blêmir le bon prolétarien.

Mais qui rendit sceptique un vieux nécromancien

Me traitant d'imposteur, de fieffé propre-à-rien.

 

 

Mais baste aux envieux, ces pauvres béotiens

Impuissants, empêtrés dans leurs soucis freudiens.

Inaptes à sortir du mauvais noeud gordien

Que leur tend, ironique le vieil autrichien.

 

Parlons plutôt de ces quatorze batraciens

Mis en scène et formés en pays saoudien

Par moi-même; entraînés avec l'ami Lucien

Pour charmer un prétoire de théologiens

Captivés par les prouesses des amphibiens.

Ne virent que du bleu : ils étaient daltoniens !

Nous n'avions il est vrai aucun autre moyen

Pour nous faire accepter en royaume païen.

Et avec quel brio, aidé d'un  grammairien

Appris aux touaregs "hommes bleus" sahariens

Les règles sémantiques et l'esprit voltairien.

 

Vous dirais-je comment avec cent musiciens

Mordus de Sarasate et des airs bohémiens

Nous eûmes l'avantage par des chants tyroliens

D'égayer un cénacle de politiciens

De tous bords ! Mise en scène par un chirurgien

Présidant l'amicale des coronariens.

 

Je pourrais, je pourrais… dire à vous les terriens

Que je suis amateur de sangsues, d'acariens,

Que je suis passionné par le feu bactérien,

Ou que je suis issu d'un empire chtonien…

Vous ne me croiriez pas… c'est fou ! Mais je soutiens,

D'une voix de stentor et aux accents gaulliens

Que je suis investi de pouvoirs régaliens.

En un mot comme en trois : JE SUIS CAROLINGIEN !

 

Galéjades cela, farces de collégiens !

Pour le moins des bobards pas du tout cartésiens

Déconcertant le sens d'un académicien

Qui d'une chiquenaude en brave citoyen

Me renverra, penaud, sur le Mont Valérien

Déclamer des sentences, poèmes saturniens.

 

Carpe diem et j'ose en bon épicurien,

Quand certain considère que je ne vaut rien

Et proclame à tout va que je suis un vaurien,

Ou un cuistre arrogant, un pékin bon à rien,

Affirmer sans ambages à tous les parnassiens

Dont je suis l'authentique et très fervent soutien

Que "Fait ce que voudra" : Maître Jean est des miens.

  

                            Charles Pépin dit l'Olivien…

(et ne te retourne pas, ne regarde pas d'où tu viens)                          prétorien de père en fils

                                        et au culte pharaonien !

Mais contredit par Quintilien :

                                       "occulte ?... il n'en est rien ! "  

 

                                                                                                  
 
                                   Copyright   Courrier Pol Ernaz  

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