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Cellule psychologique : faiblesse des individus La mise en place devenue systématique - et là encore on s'américanise - de cellules psychologiques lors d'événements perturbateurs plus ou moins importants dénote une fois de plus, s'il est besoin d'en faire la démonstration, le peu de force de caractère et l'extrême faiblesse de la nature humaine et des individus: du moins est-ce ce que nous devrions penser suite à cette pratique banalisée qui ne fait qu'amplifier les habitudes d'assistanat de notre société.
On ne peut nier son utilité lors d'événements ou de catastrophes importantes (tremblements de terre, attentats ou accidents imprévisibles générant de nombreuses victimes) qui , à n'en pas douter perturbent et traumatisent une population sous le choc et dont la responsabilité ne peut être engagée (encore que les attentats peuvent être le résultat de ses erreurs ou de ses errances). Mais multiplier ce genre d'institution suite à des situations où les personnes sont elles-mêmes responsables de leur irresponsabilités ou du moins pris dans des pièges somme toute pas aussi dramatiques qu'on veut nous l'expliquer - les embouteillages des grands départs ou consécutifs à des intempéries annoncées en sont les meilleurs exemples - cela procède du... matraquage psychologique!
Veut-on nous prouver que les personnes manquent de courage et de caractère devant l'adversité? Que les individus ne sont pas capables d'assumer leurs responsabilités? (Relire notre article Intelligence et responsabilités) Nous pensons que cette pratique ne fait qu'accentuer cette habitude de ne plus se prendre en charge soi-même et qu'après tout les autres seront toujours là pour vous aider. L'homme est par nature adepte du moindre effort et pourtant la vie nous apprend que sans peine on arrive à rien.
Ad augusta per angusta.
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