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Campagne électorale et temps de parole
Actualité récurrente : le temps de parole des partis politiques dans les campagnes électorales à équilibrer coûte que coûte par esprit de justice et pour éviter toute polémique. En résumé: prendre l'électeur pour un imbécile. Le sens du vote de ce dernier est forcément influencé plus ou moins selon l'équilibre minuté ou non des intervenants opposés. Nouveau paradoxe. Les hommes politiques et autres instances dont les intérêts convergent ou divergent n'hésitent pas mettre en avant la haute intelligence et la responsabilité consciente de l'électeur qui doit effectuer un choix... dont leur survie dépend. Et dans le même moment sont-ils attentifs à l'équilibre auquel ils tiennent tant du temps de parole dans les médias susceptible d'influencer dans un sens ou dans l'autre ce même intelligent (donc pas si influençable) électeur. Allez comprendre! Ne pensent-ils pas tout bas ce qu'il ne faut pas dire tout haut : la majorité des citoyens manque de jugement et votent inconsidérément sans réfléchir. Où est la logique? Et le pire est que tous les responsables, C.S.A. en tête (c'est son boulot!) et nombre d'individus adhèrent à ce consensus et tombent dans le panneau. DEMAIN JE VOTE OUI, J'AI MES CONVICTIONS, MAIS PAR Pitié QUE LES ADEPTES DU NON N'EN FASSENT PAS TROP JE RISQUE DE VOTER COMME EUX!!!
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